Mon travail ne se limite pas à L'Économiste Sceptique - Par Olivier Simard-Casanova. Je publie d'autres newsletters, et j'offre des services.
Formations et services sur R
Réservez une visioconférence
Travaillons ensemble
Et aussi : coût économique de la guerre en Ukraine, remise en question de la Pink Tax et coût du Brexit pour les britanniques
Olivier Simard-Casanova
Nancy, Lorraine, France
Économiste, data scientist, conférencier et auteur indépendant
Chère membre Plus, cher membre Plus,
Aussi longtemps que dure la guerre en Ukraine, aussi longtemps s’accumulera son coût économique. L’Ukraine, la Russie, mais aussi le reste du monde subissent ce coût — à des degrés certes différents. Pour les occidentaux, une partie du coût de la guerre est lié aux sanctions économiques qu’ils ont mises en place contre la Russie : ces sanctions ont un coût pour la Russie, mais elles ont aussi un coût pour les occidentaux. J’ai prévu de traiter du coût des sanctions pour les occidentaux dans de prochains numéros de L’Économiste Sceptique.
Il faut toutefois ne pas faire l’erreur d’attribuer l’intégralité du coût de la guerre pour les occidentaux aux sanctions. En d’autres termes, même sans les sanctions, la guerre aurait un important coût économique.
Parce que le coût économique de la guerre dépend de l’évolution militaire, j’ai besoin de couvrir l’évolution militaire de la guerre en Ukraine sur L’Économiste Sceptique. D’après les analystes que je lis pour m’informer, la guerre sera probablement longue — on parle de mois, voire d’années. Pour autant, cette longueur ne doit pas masquer que le rapport de force entre les ukrainiens et les russes évolue — en faveur des ukrainiens. La récente libération de la ville de Kherson par l’armée ukrainienne illustre de manière spectaculaire cette évolution.
En plus de constituer une éclatante victoire militaire, la libération de Kherson par l’armée ukrainienne est un camouflet politique majeur pour Poutine. Kherson fait partie des quatre oblasts ayant « voté » en faveur de l’annexion par la Russie lors des référendums illégaux que la Russie a récemment organisés. Un mois après ces référendums illégaux voilà qu’une ville ayant, dit-on au Kremlin, voté virtuellement à l’unanimité en faveur de l’annexion, retourne à l’Ukraine. Pire pour le régime de Poutine, les habitants de Kherson ont accueilli les soldats ukrainiens en libérateurs. Ces images font désordre à l’intérieur de la Russie, car malgré la propagande, elles montrent que Poutine n’a pas le contrôle sur son « opération militaire spéciale » ukrainienne.
Comment l’attitude de Poutine va-t-elle évoluer suite à cette nouvelle défaite russe ? Et quelles seront les conséquences de cette évolution sur le coût économique de la guerre ? Avant de répondre à ces questions, j’aimerais (re) faire un point sur la méthode avec laquelle je couvre la dimension militaire du conflit sur L’Économiste Sceptique.
Ce point de méthode n’introduit rien de nouveau. Je vais me contenter de répéter ce qui est ma posture méthodologique depuis le début du conflit : je ne suis pas spécialiste, ni en opérations militaires, ni en géopolitique. Je suis économiste et je suis vulgarisateur scientifique. Lorsque je traite de la dimension militaire du conflit sur L’Économiste Sceptique, je le fais en tant que vulgarisateur : je lis, j’écoute et je regarde les analyses d’experts en opérations militaires et en géopolitique, et je vous propose ensuite une sorte de synthèse de ce qui me semble être l’opinion consensuelle (ou à défaut, majoritaire) chez ces experts. Il serait exagéré de dire que je n’ai pas d’avis sur la dimension militaire du conflit, mais ça n’est pas mon avis que je partage sur L’Économiste Sceptique.
Cette précision étant faite, je peux revenir sur la question de l’attitude de Poutine suite à la libération de Kherson — et sur les conséquences économiques que cette attitude aura.
Il vous faut une adhésion payante pour lire le reste de cet article
En plus de soutenir mon travail, une adhésion payante vous donne accès à des avantages exclusifs
Vous avez déjà une adhésion payante ? Se connecter.
Articles sur le même thème
#130 - L’idéologie et la religion, des freins à la culture scientifique ?
#129 - Les morts invisibles de l’accident nucléaire de Fukushima-Daiichi
#127 – Une explosion de la recherche sur les taxes carbone
Dernier article
#139 - Qui remplacera X, anciennement Twitter ?
Dernières publications
#139 - Qui remplacera X, anciennement Twitter ?
D'après moi, Threads est le réseau social ayant la probabilité la plus élevée de remplacer X
Twitter
Big Tech
Externalités de réseau
Théorie des jeux
Science économique
@ Décryptages
Un Café sur la fraude scientifique avec Nathanael Larigaldie, et le 22ème Happy Hour
#138 - X, anciennement Twitter, est-il en train de se déliter ?
De nouvelles données confortent l'hypothèse que les externalités de réseau sur lesquelles X est bâti sont en train de se déliter
Twitter
Big Tech
Externalités de réseau
Science économique
@ Décryptages
Plus d'articles
#138 - X, anciennement Twitter, est-il en train de se déliter ?
#137 - Cette énigme scientifique autour du récent épisode d'inflation
#136 - Les IA génératives méritent mieux que des paniques morales
#135 - Cette étrange posture face au rapport Meadows