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Olivier Simard-Casanova
Nancy, Lorraine, France
Économiste, data scientist, conférencier et auteur indépendant
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Comme toutes les guerres, la guerre en Ukraine sera une perte nette pour l’économie. L’idée qu’il n’y aurait « rien de tel qu’une bonne guerre pour relancer l’économie » repose sur un sophisme connu depuis deux siècles, le sophisme de la vitre cassée. Les guerres sont fondamentalement destructrices, pour l’attaquant comme pour le défenseur. La guerre en Ukraine ne fait pas exception. L’économie russe a été sévèrement désorganisée du fait des sanctions, de la mobilisation partielle et de la fuite à l’étranger de centaines de milliers de russes. L’économie ukrainienne est dans une situation bien pire : entre la mobilisation générale, la destruction d’infrastructures critiques par la Russie ou encore l’incertitude sur l’avenir du pays, c’est une véritable chute qu’elle vit actuellement.
J’ai déjà longuement écrit sur le coût des sanctions économiques pour la Russie. J’ai un peu écrit sur le coût de la guerre pour l’Ukraine. Pour autant, la guerre entre la Russie et l’Ukraine n’a pas commencé en février 2022. Elle a commencé en 2013, lorsque la Russie a illégalement annexé la Crimée et envahi le Donbas. C’est du coût de cette autre guerre pour l’Ukraine dont j’aimerais parler aujourd’hui. Sans surprise, il est substantiel. C’est ce que montre un article de recherche récemment publié par deux économistes. Les difficultés auxquelles ses deux auteures ont été confrontées pour le publier méritent également d’être racontées.
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